HISTORIQUE DE LA GRAVITATION

PRINCIPE D'EQUIVALENCE

CONTENU : Mis à jour Janvier 2008, revu sept 2011, puis mars 2012

 

I PESANTEUR ET GRAVITATION

Calcul à l'intérieur de la Terre

II GRAVITATION-RELATIVITE-TROUS NOIRS

III PRINCIPE D'EQUIVALENCE

IV LES DOUTES SUR LA GRAVITATION AUX GRANDES DISTANCES

V ANOMALIE DE LA SONDE PIONEER

 

Une des premières questions de mécanique que se sont posées les scientifiques de l'antiquité jusqu'au moyen âge a concerné la chute des corps, puis plus tard le mouvement des planètes.

Il n'est pas question de revenir ici sur les explications les plus étonnantes et farfelues imaginées pour expliquer la chute des corps. Même Descartes "brodait" sur des hypothèses qui relevaient plus de la magie que de la science.

I PESANTEUR ET GRAVITATION ? VOIR EXCELLENT SITE DU BGI.CNES

La gravitation est une loi étonnante qui n'a le droit d'exister que là où les autres forces fondamentales de la nature sont absentes, force électrique, force magnétique. A masses identiques et distance identique, elle est 1040 fois plus faible que la force électrique, c'est dire si elle faible et ne peut donc se manifester que entre corps électriquement neutres avec l'un au moins de masse colossale.

C'est cependant la gravitation qui a façonné en grande partie notre univers, certes lentement sur une quinzaine de milliards d'années, mais avec comme résultat étonnant les étoiles, puis les supernovaes qui en explosant ont ensemencé l'univers de matériaux qui ont fini par se rassembler pour donner des planètes et en fin de course la vie.

La gravitation finira t-elle par arrêter l'expansion de l'univers et produire le "big-crunch", nul ne le sait encore?

Descartes, Huyghens, Mariotte, Roberval, Buot, Galilée etc...ont abordé le problème de la pesanteur, sans y apporter d'explication convenable.

1°) KEPLER : En 1609 Johannes Kepler par une étude minutieuse des observations planétaires du savant danois Tycho Brahé énonce sans démonstration, ses fameuses lois du mouvement des planètes autour du Soleil et notamment la loi sur les périodes ( T période, a demi grand axe d'une ellipse ):

Il était clair que la loi de la gravitation universelle était cachée dans cette loi, encore fallait-il avoir les moyens mathématiques de l'exploiter.

2°) NEWTON :

En novembre 1679, HOOKE qui entretient une correspondance privée avec NEWTON, suggère à ce dernier que la loi de la gravitation pourrait bien varier comme l'inverse du carré de la distance, mais il ne peut le montrer. Par contre, il propose à Newton, qui est maintenant un excellent mathématicien, disposant du calcul différentiel et intégral, de rechercher quelle serait la trajectoire d'un corps soumis à une force variant comme l'inverse du carré de la distance ? Newton résolut le problème, trouva une ellipse et se garda bien de le dire à Hooke.

Un peu plus tard, Newton publiera le 5 juillet 1687, un traité de mécanique rationnelle et la fameuse loi de la gravitation universelle, dans PRINCIPIA sans citer Hooke. L'UNIVERSALITE de cette loi apparut évidente avec l'étude des petits satellites de Jupiter ou de Neptune, qui répondaient eux aussi à la loi des périodes.

Halley dira de Newton : " Aucun mortel ne peut approcher plus près des dieux".

Dans cette avancée fondamentale de la physique, comme dans beaucoup d'autres de la science moderne, ce sont les mathématiques qui ont permis la découverte, la physique expérimentale ou d'observation, en apportant une précieuse confirmation.

Tout alla ensuite très vite, de confirmations en prédictions ou l'inverse, avec les mouvements de nombreux satellites des planètes, celui de la Lune et l'extraordinaire prédiction du retour en 1758 de la comète par HALLEY comète qui était passée en 1681-1682 et qui depuis porte son nom.

Déjà, "le ver était dans le fruit", car la mécanique newtonienne ne parvenait pas à expliquer l'anomalie de l'avance du périhélie de l'orbite de Mercure et n'arrivait pas non plus à expliquer la constance de la vitesse de la lumière mesurée dans des repères en translation. Un doute ténu apparaissait dans la théorie newtonienne, mais ses résultats étaient tellement significatifs que les scientifiques évacuaient sans remords ces doutes.

Le déterminisme avait fait son apparition avec des certitudes rassurantes et puissantes. Ce déterminisme scientifique a profondément marqué les esprits de tous les philosophes et physiciens et n'a commencé à être mis en doute qu'avec les découvertes de la relativité d'EINSTEIN et la mécanique quantique de DE BROGLIE.

3°) LA CONSTANTE DE LA GRAVITATION UNIVERSELLE G :

Une chose est certaine, il n'est pas nécessaire de connaître G pour étudier le mouvement des planètes. Les cours qui suivent montreront que seule est importante la constante de gravitation de l'astre central, c'est à dire le produit m = GM où M est la masse du corps central. De plus la masse du corps attiré disparaît dans les équations, il est donc illusoire de vouloir calculer G en étudiant le mouvement de tel ou tel corps autour du Soleil. La masse d'un corps ne peut être mise en évidence que s'il perturbe le mouvement d'un troisième corps autour d'un astre central. D'où de grosses difficultés pour évaluer G.

Gravité en un point intérieur à la Terre ?

C'est une question rarement traitée qui réserve une surprise.

Précisons les hypothèses, celles d'une sphère parfaitement ronde et homogène. On appellera g l'accélération de la gravitation en un poit interne à la distance r du centre; go désignera l'accélération de la  gravitation au niveau du sol.

On peut raisonner sans faire de figure, en considérant une sphère S, de volume V, de rayon r centrée au centre Terre.

Théorème de Gauss : Voir dans Wikipêdia ou http://ts2-thierrymaulnier.wifeo.com/documents/Champ-de-gravitation.pdf

 " Le flux du vecteur g à travers la surface S est égal à l'intégrale des masses contenues dans le volume V, multipliée par - 4pG". Cette loi est l'adaptation du théorème de Gauss en électromagnétisme.

Curieux résultat donnant ( sous les hypothèses d'homogénéité ) une loi linéaire suivant le rayon

Le lecteur curieux pourra s'intéresser à la gravimétrie à https://www.geoazur.fr/GLOBALSEIS/stehly/cours/L2_STE_gravi/TD2_enonce.odt

a) CAVENDISH "pèse" la Terre ?

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Cavendish réalise une expérience pour évaluer la densité moyenne de la Terre, ce qui revient à la peser, au sens du calcul de sa masse.

Avec la gravitation et la notion d'accélération introduite par Newton avec la loi fondamentale ( F = ma ), la valeur de g, accélération de la pesanteur est maintenant bien connue et vaut sensiblement près du sol ( avec des notations évidentes ):

Il parait clair que G n'étant pas connue, MT n'est pas accessible. C'est bien là le problème.

Comment Cavendish s'y prend il ?

Loin de moi l'idée de décrire en détail le montage et les qualités requises pour parvenir au résultat. La seule idée qui compte est que pour calculer la masse MT de la Terre, il fallait lui faire exercer par une masse autre que lla Terre, une force attractive sur un système bien choisi, pour créer un déplacement mesurable et déduire de cette mesure la masse de la Terre.

Le secret est un PENDULE DE TORSION DE GRANDE SENSIBILITE, parce que la gravitation avec des masses humainement réalisables est très faible. Voici donc ce montage simple:

On note F la force gravitationnelle entre la masse M et m, q la déviation angulaire du pendule, K sa constante de torsion, r la distance de la masse m au centre de la sphère de masse M, RT le rayon de la Terre.

On peut alors exprimer (le lecteur fera les calculs), à partir de la mesure de q, et sans connaître la constante G, la masse de la Terre, par :

Cavendish trouve une densité de la Terre de 5.48 ce qui est très proche de la réalité avec une erreur de seulement 1.4 %. De là, on peut en déduire une estimation de la constante G, en revenant à la formule du poids.

Depuis de nombreuses expérimentations ont eu lieu pour déterminer avec grande précision la valeur de G ert actuellement la valeur admise est :

G = 6.67407 10-11 m3kg-1 s-2 à 3 10-5 près

II GRAVITATION ET RELATIVITE JUSQU'AUX TROUS NOIRS :

En résumant très brutalement l'évolution de la pensée scientifique et de l'astrophysique , on a assisté au développement de 3 grandes théories de l'espace et du temps.

1°) La théorie newtonienne où le temps "se déroule" linéairement, sans aucun lien avec les phénomènes physiques dont il modifie le comportement, dans un espace euclidien où la distance entre 2 ppoints ne dépend que des coordonnées de ces 2 points. L'élément de longueur ne concerne que la distance euclidienne au sens commun et vaut :

L'expérience de Michelson sur la vitesse de la lumière et son invariance dans des référentiels en translation uniforme a sonné le glas de la théorie mécanique de Newton, du moins pour les mouvements à grande vitesse.

2°) La relativité restreinte ( relativité limitée aux référentiels en translation uniforme ) apporte une solution au problème précédent, par la création d'un espace temps à 4 dimensions où le temps devient une variable comme une autre. Le mathématicien Minkowski en introduit une longueur spéciale , appelé élément linéaire de temps propre, avec un nouveau ds² appelé temps propre, où la distance euclidienne perd son sens :

c est la vitesse de la lumière, x, y, z les coordonnées d'espace et t le temps absolu dans le référentiel. Un autre aspect de la formule est obtenu en posant ds = cdt* où dt* est le temps de la particule en mouvement. On a alors :

relation dans laquelle on constate que le temps propre t* est d'autant plus court que la particule va vite ( c'est le paradoxe des jumeaux : celui qui est dans un vaisseau spatial vieillit moins vite que celui qui l'observe depuis la Terre )

Dans ce cadre la gravitation reste newtonienne et n'interagit pas avec la lumière. Par contre un photon dans le vide, a un temps propre nul.

3°) La relativité générale :

Einstein n'a eu de cesse d'intégrer la gravitation dans sa théorie de la relativité devenue générale et a introduit un nouveau concept révolutionnaire et inouï de la notion d'espace. L'espace ne préexiste pas aux objets et ce sont les masses qui le façonnent par leur présence. Les masses modifient la structure topologique l'espace-temps environnant. C'est la fameuse notion de "courbure" de l'espace au voisinage des masses.

Loin de moi l'idée d'expliquer la relativité générale qui dépasse largement mon entendement. Einstein a donc été amené à introduire une nouvelle façon de calculer la distance élémentaire ou encore le temps propre dans l'espace-temps. Avec l'aide du mathématicien Schwarzchild, dans le cas important d'une masse à répartition homogène sphérique ( cas capital en pratique ), ils ont obtenu, exprimé en coordonnées sphériques et VALABLE UNIQUEMENT DANS LE VIDE HORS DU VOLUME SPHERIQUE ENGLOBANT LA MASSE GAVITATIONNELLE M , calculs exacts :

a) On vérifie aisément qu'en l'absence de masse M, on retrouve le ds² de la relativité restreinte.

b) SINGULARITES :

 Il saute aux yeux que pour une masse supposée ponctuelle, une singularité apparaît pour r ----> 0. Ce n'est pas dramatique car dans le modèle newtonien de la gravitation il en était déjà de même.

 Il n'en va pas de même de la singularité dite de Scharwzchild, lorsque r tend vers une valeur critique R:

En effet si la masse M est concentrée dans un volume sphérique de rayon R < 2GM/c², alors la traversée, toujours dans le vide de cette barrière extérieure à la masse pose un problème qui paraît insurmontable et injustifiable. Au départ cette limite hors de la sphère massique a été problématique.

Tout d'abord, prenons le cas d'une masse M = 6 1024 kg, celle de la Terre par exemple, quel serait le rayon critique? Le calcul donne R=8.85 mm, pour une densité de 2 1030 kg/dm3 ou encore 2000 milliards de milliards de milliards de kg au dm3. Un tel corps stellaire semblait ne pas pouvoir exister, jusqu'à la découverte des TROUS NOIRS et à un degré moindre de densité des ETOILES A NEUTRONS.

A partir de là, la deuxième formulation de c en fonction de R, montre que la VITESSE DE LIBERATION de l'attraction du trou noir, est pour un rayon r < R plus grande que la vitesse de la lumière. Donc aucun photon ne peut sortir du trou noir, qui porte donc bien son nom. Les rayons lumineux restent confinés dans la sphère de rayon critique R. Une image peut être donnée de rayons partant du fond du trou, montant et se courbant tellement qu'il reviennent dans le trou qui les garde prisonniers.

R s'appelle donc l'HORIZON DU TROU NOIR. Ce qui se passe dehors est visible, ce qui se passe dedans ne l'est pas.

C'est pour montrer cet aspect des choses que j'ai effleuré la relativité générale en relation avec la gravitation, qui est le sujet important de ce site.

c) CONFIRMATIONS DE LA COURBURE DE l'ESPACE AU VOISINAGE DES MASSES :

Toutes les revues scientifiques publient régulièrement des articles concernant les lentilles gravitationnelles, constituées d'amas de galaxies qui courbent l'espace autour d'elles au point de dévier la lumière et de gréer des images virtuelles d'étoiles très lointaines situées derrière elles.

Bien d'autres effets ont naturellement été mis en évidence, que je n'ai pas l'audace d'expliquer ici, mais qui constituent la base des articles des revues de vulgarisation scientifique.

d) RELATIVITE ET GPS :

Le système GPS est naturellement utilisé au voisinage de la Terre qui est un corps massif, dont la présence gravitationnelle modifie l'espace environnant.

Le temps propre en orbite est donc légèrement différent du temps de l'utilisateur au sol. De combien? De l'ordre du demi milliardième de seconde, en moins toutes les secondes.

En effet, prenons une orbite circulaire d'altitude GPS actuelle, Z= 20184 km, alors sur orbite circulaire plane dr=dj=0 et en posant ds²=c²dt*² on a le temps propre en orbite :

C'est bien sûr petit, mais pour un signal à 300000 km/s cela donne un écart de distance de 15 cm. Comme ce retard de l'horloge de bord est cumulatif on conçoit qu'après un tour d'orbite, soit environ 1 h 30 mn, l'écart puisse devenir conséquent de l'ordre de 810 m.

Le système GPS tient donc compte de l'interaction relativiste masse de la Terre/Signal.

III PRINCIPE D'EQUIVALENCE :

C'est Einstein qui pose comme principe de base de sa théorie de la relativité générale qu'une la masse inertielle ( celle de la mécanique qui relie force et accélération F=MG ) et la masse gravitationnelle celle qui intervient dans le calcul de la force de gravitation sont identiques.

La conséquence capitale est que la masse d'un corps n'intervient pas dans les équations du mouvement dans un champ gravitationnel. La chute d'un corps est universelle et ne dépend pas de la nature de ce corps.

Ce PRINCIPE D'EQUIVALENCE a donné lieu et donne lieu toujours à des vérifications de plus en plus sophistiquées. Actuellement, il est vérifié à 10-15 près et le sera bientôt à 10-18 près avec l'expérience du satellite MICROSCOPE.

Voir aussi un exposé sur l'APESANTEUR et la MICROGRAVITE

NB : Lire un article intéressant et surprenant sur la redéfinition du kilogramme étalon, dans POUR LA SCIENCE N° de Mars 2007

IV LES DOUTES SUR LA GRAVITATION AUX GRANDES DISTANCES ? :

THEORIE MOND : Pour Modified Newtonian Dynamics

Article tiré d'un dossier hors série de "POUR LA SCIENCES" (octobre - décembre 2004), sur lequel je n'ai pas de point de vue, tant la question est difficile.

1°) Origine du doute:

Les lois de la mécanique et de la gravitation newtonienne ont fait la preuve éclatante de leur efficacité. Cependant en astronomie et cosmologie, avec les masses connues des galaxies et de leur contenu, le mouvement des étoiles éloignées du centre de la galaxie ne répond pas aux lois classiques. En particulier, la vitesse des étoiles éloignées du centre galactique, qui devait diminuer avec la distance, reste quasiment constante.

Il y a divergence et certains cosmologistes ont donc "inventé" une masse invisible dite noire qui serait responsable des écarts constatés.

Pour pallier cette introduction d'une matière nouvelle non encore identifiée, en 1980 il a été proposé de modifier la loi fondamentale de la mécanique avec sa relation de proportionnalité accélération et force.

2°) Nouvelle loi proposée:

Il est introduit une nouvelle constante universelle notée ao, telle que :

- Si l'accélération est très supérieure à ao, la loi de Newton s'applique

- Si l'accélération est petite devant ao, la loi de Newton ne s'applique plus et la force devient proportionnelle au carré de l'accélération.

Prenons le cas simplifié d'une galaxie de masse M, suffisamment homogène et ramassée sur elle-même, pour pouvoir assimiler sa gravitation à celle d'une masse circulaire. Si une étoile très loin du centre, a un mouvement satisfaisant à MOND, alors on a :

De plus, en astronomie la relation de Tully-Fisher établie expérimentalement, montre que la vitesse constante des étoiles périphériques d'une galaxie est proportionnelle( pour une galaxie donnée ) à la racine quatrième de la luminosité L de cette galaxie.

Or la luminosité est expérimentalement proportionnelle à la masse de la galaxie.

Ceci est donc bien établi par MOND, grâce aux 2 relations ci-dessus.

NB 1 :Effectivement en prédisant une force plus petite à grande distance, c'est comme s'il y avait moins de masse et la masse noire n'est plus nécessaire.

NB2 : Pourquoi pas, puisque avec Einstein la loi avait dû être revue pour les très grandes vitesses.

NB 3 : Pourquoi pas aussi, puisque pour les distances subatomiques, l'accord avec la mécanique quantique ne s'est jamais réalisé.

NB 4 : Pour le système solaire, il faudrait tester des corps à plus de 10000 UA, ce qui est impossible. De manière générale les accélérations devraient être inférieures à 10-10 m/s².

3°) Cette loi résiste-t-elle aux observations ?:

- Les observations des vitesses des étoiles dans les bras des galaxies spirales confirment cette hypothèse

- Autre confirmation, la vitesse est proportionnelle à la racine quatrième de la luminosité, qui elle est proportionnelle à la masse, ce qui conduit à une vitesse proportionnelle à la puissance quatrième de la masse, ceci est bien validé par l'observation. Voir plus haut.

4°) Ses insuffisances :

- Pour les effets équivalents aux " lentilles gravitationnelles", sur la lumière interagissant avec les champs gravitationnels galactiques, MOND ne peut expliquer les phénomènes observés.

- MOND ne peut s'intégrer dans l'immédiat à la théorie standard du "Big-Bang"

La théorie pour l'instant semble pas convaincre la communauté scientifique. Il fallait quand même la signaler, car elle n'est pas inintéressante.

NB :{Article tiré d'un dossier hors série de "POUR LA SCIENCES" (octobre - décembre 2004)}

V ANOMALIE DE PIONEER :

Depuis quelques années, la sonde Pioneer jette un doute sur la gravitation et la relativité, par un comportement anormal.

En effet la distance parcourue, maintenant pratiquement en ligne droite, aux confins du système solaire, affiche un déficit régulier de l'ordre de 2.5 10-5 par rapport à la route calculée avec une extrême précision.

Rien des forces connues ne pouvant expliquer ce retard, les astrophysiciens cherchent donc le coupable du côté de la gravitation. Affaire à suivre? Voir plus haut la théorie MOND

Lire Science et Vie N° 1072 de janvier 2007

Guiziou Robert décembre 2004, revu 2007, sept 2011, mars 2012